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C’est un mois d’octobre rempli de lectures du Grand Prix des Lectrices organisé par le magazine ELLE, et de celles, numériques, du site Netgalley que je vous présente :
✩ 1 coup de coeur : Des âmes vagabondes, anthologie de poesies symbolistes bulgares, choisies et traduites par Krassimir Kavaldjiev.
✩ 4 titres lus dans le cadre du Grand Prix des lectrices # GPL ELLE
✩ Beaucoup de littérature étrangère : américaine, finlandaise, cubaine, bulgare pour un seul titre français.
De pierres et de sang de André Jacques
Le mot et le reste, 437 p.
Premier vrai roman québécois que je lis, ce thriller nord-américain fait honneur à ses origines en instillant des péripéties aussi trépidantes qu’un seul des épisodes de la pentalogie des Jason Bourne. Je n’ai pas détesté, j’ai trouvé le roman très divertissant, et ma foi, un peu dépaysant, ce qui est déjà un bon début.
#GPL 2022 ELLE
Des âmes vagabondes, poésies choisies, réunies et traduites par Krassimir Kavaldjiev.
Editions Le Soupirail, 260 p.
Cela faisait longtemps, j’ai lu et parlé poésie, bulgare qui plus est : on peut ne pas être un lecteur de poésie dans l’âme, en revanche on ne peut que reconnaître saluer le très remarquable travail de traduction ; c’est une pépite !
# BABELIO – Masse Critique
King Zeno de Nathaniel Rich
Editions Le Seuil noir, 432 p.
Après le Québec, voilà que le Prix des Lectrices ELLE nous amène en Nouvelle-Orléans pour un roman noir d’une authenticité très marquée : ce récit mélange jazz, mafia italienne, ségrégation raciale au détriment des afro-américains, petits trafics en tout genre pour en faire davantage, il me semble, un roman social, qui met en exergue les facettes d’une société totalement éclatée et soudoyée, qu’un véritable roman policier.
#GPL 2022 ELLE
➳ Chronique à venir
Memorial Drive de Natasha Trethewey
Editions de l’Olivier, 250 p.
Encore une fois, l’histoire d’un drame conséquent de la ségrégation raciale et de la maltraitance domestique : Nathasha Trethewey revient sur le meurtre de sa mère, qu’elle a refoulé pendant une paire de dizaines d’années, pour en découvrir et en dévoiler tous les tenants et les aboutissants. Et exorciser sa douleur.
#GPL 2022 ELLE
➳ Chronique à venir
La carte postale d’Anne Berest
Editions Grasset, 512 p.
C’est l’un des titres qui a fait parler de lui, pour de bonnes ou de moins bonnes raisons mais en ce qui me concerne, je l’ai lu avec intérêt et plaisir. Que l’on débatte sur le style de l’auteure, je ne nie pas le bien-fondé de cette discussion, il n’en reste pas moins que c’est l’une de ces histoires indispensables à lire, se souvenir et raconter.
#GPL 2022 ELLE
➳ Chronique à venir
Le serment d’Arttu Tuominen
Editions de la Martinière, 400 p.
Sous ses airs de roman policier, Le serment est davantage un roman sur les méandres de la société finlandaise, l’une de ces nations que les médias ont tendance à ériger en modèle social lorsqu’il s’agit d’illustrer éducation bienveillante et bien-être communautaire. Tout n’est pas si blanc dans ces pays du nord de l’Europe.
➳ Chronique à venir
Poussière dans le vent de Leonardo Padura
Editions Métailié, 600 p.
C’était l’un des quatre romans de la rentrée littéraire des Editions Métailié : Leonardo Padura a édifié une véritable fresque amicale, qui mute progressivement en une épopée familiale, avec en fond une retranscription et analyse du caractère et de l’identité de son île cubaine, de ce fascinant pouvoir d’attraction ou au contraire de répulsion qu’elle exerce sur tous ses insulaires.
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