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Avec un mois de mai qui est plutôt vite passé, j’en ai oublié mon bilan du mois d’avril plus consistant que le mois précédant : l’Europe, c’est le maître-mot du mois, avec au compteur :
✩ 1 roman collectif en hommage aux pays de l’Union Europénne : Le grand tour préfacé par Olivier Guez, Grasset.
✩ 1 roman français, italien, bosniaque, serbe, bulgare, islandais et ukrainien (la candidature ukrainienne à l’UE étant en cours de traitement, on admettra qu’elle en est un invité spéciale ;))









Errance de Filip Grbić
Belleville Editions, 211 p.
Premier roman du « Houellebecq serbe » traduit en français : Avec une vision de la Serbie aussi sombre et pessimiste que la chute bien amorcée du professeur de philosophie qu’est Maksim. C’est un auteur que j’aimerais découvrir davantage sans avoir à apprendre le serbe :))

Rien pour elle de Laura Mancini
Agullo Editions, 278 p.
Rien pour elle mais tout sur elle : Tullia est l’une de ces nombreuses femmes, italienne en ce qui la concerne, dont le destin personnel, qui s’est fait à travers l’émancipation de sa famille et d’un esprit patriarcal, a ouvert la voie à l’émancipation des femmes.


Le grand tour – Olivier Guez
Grasset, 464 p
Un tour de chacun des pays de l’Union Européenne sous le prisme de la littérature, c’est une belle idée qui permet de s’immerger le temps de quelques pages dans des pays que l’on connaît peu ou pas. Rafraîchissant, dépaysant, instructif et enrichissant, merci à Olivier Guez d’avoir fait honneur à la présidence de la France au Conseil de l’Union Européenne !

Je te suivrai en Sibérie d’Irène Frain
J’ai Lu, 470 p.
C’est un récit romancé sur la vie de Pauline Geuble, femme d’un décembriste, dont elle va partager l’exil en Sibérie. Il m’a donné envie d’en savoir plus sur l’insurrection que le tsar Nicolas 1er a réprimé à la russe : exil des insurgés dans des geôles sibériennes.


Vierge Jurée de Rene Karabash
Belleville Editions, 159 p.
Une auteure bulgare sur l’une des coutumes ancestrales d’Albanie et d’autres territoires des Balkans, le Kanun, un ensemble de lois médiévales. C’est un roman hors-norme sur le fond et la forme, et c’est justement cela qui en fait l’intérêt. Un roman qui nous vient de loin, temporellement et géographiquement.


Loin d’ici, près de nulle part d’Artem Chapeye
Les éditions Bleu & Jaune, 281 p.
Si vous vous intéressez à l’Ukraine, si vous souhaitez en savoir plus, il faut lire l’auteur ukrainien qui vous amène au cœur de son pays, qui n’était pas encore envahi par son voisin belliqueux. Un roman qui met en lumière les difficultés d’un pays à retrouver une autonomie économique et en proie un nationalisme galopant.


Froid comme l’enfer de Lilja Sigurdardottir
Editions Métailié, 272 p.
Lire l’auteure islandaise est une excellente alternative à Indridason si vous en êtes un peu las. Un roman noir du nord, comme je les aime, qui ouvre une autre perspective sur l’île.


Le matin où j’aurais du mourir de Semezdin Mehmedinović
Le bruit du monde, 229 p.
Joli coup de cœur pour cet auteur bosniaque, publié pour la première en français (merci les Editions Le bruit du monde !). On y lit concomitamment un récit sur l’exil et les souvenirs, fruits d’un travail de mémoire, que la maladie vient attiser. Et la guerre, toujours, par soubresauts mnésiques.
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