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Lendemain de Noël, un petit bilan pour aider à la digestion !
Le mois de novembre fut uniquement étranger, de l’Europe Centrale et de l’Est, du Nord, de la Turquie, de la Russie, du Japon :
Quelques coups de coeur :
❧ Enfin libre de Lea Ypi, Ed. du Seuil.
❧ La leçon du mal de Yûsuke Kishi, Belfond Editions
❧ Attraper le lapin de Lana Bastasic
Et un titre que je ne rangerais dans aucune catégorie mais qui aura sa place spéciale en mémoire de l’éternel adolescent Iouri Riabinkine :
❧ Le siège de Leningrad de Iouri Riabinkine, Ed. des Syrtes.









Le siège de Leningrad de Iouri Riabinkine
Editions des Syrtes, 176 p.
C’est le journal d’intime d’un jeune adolescent de seize ans à Leningrad alors même que la ville est assiégée par l’armée allemande. À mon sens, il est indispensable à lire, au moins pour l’importance de ce témoignage historique, et surtout pour la mémoire du jeune homme, qui n’aura eu que ce journal pour rappeler sa brève existence.

La leçon du mal de Yûsuke Kishi
Belfond Editions, 544 p.
C’est mon roman japonais de l’année : il décoiffe, on n’en sort pas indemne. A la recherche d’un bon thriller ? C’est le roman qu’il vous faut, avec un psychopathe qui a du métier et ne lésine pas à la tâche. Avec une scène finale retentissante.



Attraper le lapin de Lana Bastasic
Gaïa Editions, 256 p.
Road-trip vers le passé de deux amies, l’une serbe, l’autre bosniaque, qui se retrouvent après douze ans de brouille. De Zagreb à Vienne, c’est la traversée de l’ex-Yougoslavie pour que l’une d’entre elle retrouve le frère disparu, l’autre, tout ce qu’elle n’a pas su voir il y a des années auparavant. Beau roman sur ces différences ethniques qui ont amené l’ancien pays à sa fin.

Slava 1. Aprés la chute de Pierre-Henry Gomont
Dargaud, 104 p.
C’est un roman graphique lu en numérique, consulté de visu en librairie, qui est non seulement passionnant, sur les déboires de la chute soviétique, et très réussi, à mon humble avis,au niveau graphique.


La maison aux livres de Enis Batur
Editions Zulma, 224 p.
Une bonne idée de départ : une bibliothèque en héritage, d’un parfait inconnu, à un auteur à succès stambouliote. Sauf que le récit finit par tourner en rond, sans que j’ai pu comprendre où il a bien voulu en venir.

Enfin libre de Lea Ypi
Editions du Seuil, 336 p.
Le témoignage d’une enfance passée en Albanie, la dictature la plus fermée d’Europe : ces témoignages restent rares et confidentiels, on en apprend beaucoup à travers les premières années de Lea Ypi, qui exilée en Angleterre, n’y a plus remis les pieds depuis qu’elle l’a quitté, en bateau, direction l’Italie.


Le départ du professeur Martens de Jaan Kross
Robert Laffont, 331 p.
Le roman d’un diplomate russe écrit par un auteur estonien : vous saurez tout sur les relations de l’empire du XIXe siècle, chaque chapitre évoque un aspect de la diplomatie russe et des traités qui régissent ses relations avec les pays européens, et extra-européens.
➥ Chronique à venir
À qui la faute de Ragnar Jonasson
Editions de La Martinière, 336 p.
Un polar islandais, qui se lit vite et bien : encore une fois, l’auteur met sur pied une intrigue qui fait pencher le roman davantage du côté psychologique que véritablement policier. C’est ce qui est plaisant. Voilà une histoire d’amitié qui tourne au vinaigre dès lors que les faux-semblants s’effritent.

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