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Une fin d’année en dents de scie question motivation pour lire, heureusement sauvée par la qualité et la diversification des titres lus et par la découverte des premiers romans de la rentrée littéraire d’hiver 2023, à savoir :
★ Une simple histoire de famille de Andréa Bescond – Albin Michel
★ Cordillera de Delphine Grouès – Le Cherche-Midi
★Le bureau d’éclaircissement des destins de Gaëlle Nohant – Grasset
★ L’ancien calendrier d’un amour de Andreï Makine – Grasset
Et une ultime belle lecture avec le roman de la croate Kristina Gavran La guitare de Palissandre – Les Editions Bleu et Jaune.










La guitare de Palissandre de Kristina Gavran
Les Editions Bleu et Jaune, 288 p.
Le coup de cœur de ce mois de décembre, le dernier de l’année, et c’est un titre qui s’est fait un peu trop discret à mon goût. Cette histoire d’une guitare, pas n’importe laquelle, de palissandre et d’épicéa, accompagne des histoires de femmes indépendantes, qui ont pris leur destin en main. À lire absolument.
Une simple histoire de famille de Andréa Bescond
Albin Michel, 256 p.
Les secrets de famille, on sait ou cela mène, il y a toujours quelqu’un à sacrifier aux comportements vils et violents qu’il faut absolument taire. Et les secrets de famille, ils sont tus pendant quelques générations avant de ressortir par la petite porte. Nous y voilà, c’est exactement ce moment-là dont il s’agit dans le roman de Andréa Bescond.



Cordillera de Delphine Grouès
Le Cherche-Midi, 336 p.
Un détour par le Chili, et ses cordillères andines, pour lire les destins d’Esteban et Joaquin : quand l’histoire et la poésie se mélangent, cela donne une lecture que l’on quitte à regret.
Pierre et le loup de Sergueï Prokofiev
Accès Edition, 36 p.
Ce livre-CD est une initiation parfaite à la musique classique, en simplicité et de façon ludique. Cerise sur le gâteau, les illustrations sont très réussies, autant mes enfants que moi-même avons le même plaisir à les regarder.



Le bureau d’éclaircissement des destins de Gaëlle Nohant
Grasset, 416 p.
J’ai lu beaucoup d’avis très positifs sur ce roman qui traite d’une institution très discrète et c’est mérité : il traite, entre autres sujets, de la question de cette culpabilité des horreurs de l’histoire, dont tout le monde tend à se défausser, et qui pourtant reste au cœur des conflits géopolitiques actuels.

L’ancien calendrier d’un amour de Andreï Makine
Grasset, 198 p.
Le tout nouveau titre de Andreï Makine nous emporte dans la nostalgie de la douceur de vivre de la Crimée d’avant révolution jusqu’à la France sous l’occupation, avec cette cicatrice d’un amour perdu. Ce fut une lecture sous le signe de la mélancolie, l’un des titres de la rentrée à retenir, à mon sens.



Le prix Nobel de Elena Alexieva
Actes Sud, 414 p.
J’ai choisi de lire ce roman noir justement parce qu’il a été écrit par une auteure bulgare, Elena Alexieva, et qu’on y découvre certaines problématiques de la Bulgarie actuelle, la corruption, la mafia. Et que l’intrigue s’appuie sur la disparition dans le pays d’un prix Nobel de littérature. Contrairement à la très modeste note qui lui est attribué sur Babelio, j’ai de mon côté apprécié la lecture de ce roman.
✦ Chronique à venir
Strega de Johanne Lykke Holm
La Peuplade, 256 p.
Je suis clairement passée à côté de ce roman proposé par La peuplade d’une auteure danoise Johanne Lykke Holm. Je n’en ai pas encore rédigé mon avis, peut-être qu’une seconde relecture sera la bienvenue pour me faire un avis un plus précis.
✦ Chronique à venir

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